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Qui était Henri PARRIAT ?

Par admin lyc-hparriat-montceau-les-mines, publié le vendredi 5 juillet 2019 17:04 - Mis à jour le lundi 15 juillet 2019 11:13
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A la rentrée 1987, le lycée polyvalent avec son lycée professionnel, est officiellement autorisé à porter le nom d’Henri Parriat (1910-1975), professeur à Montceau.

Les témoignages au sujet de ce maître brillant abondent, mais tous s’accordent à souligner, en dehors de sa passion qui se manifestait parfois par des « diatribes » mémorables, son enthousiasme, son humour parfois caustique, sa compétence pédagogique et son immense culture, sa « démarche scientifique associée à une indiscutable pudeur de sentiments ». Par sa curiosité, associée à une générosité pudique mais rare, il se présente comme un modèle de rigueur et d’humanité à la fois.

 

Extrait de l'historique publié sur le site de la Physiophile

Attaché à sa ville natale (Montceau-les-Mines) qu'il ne quitta jamais plus de quelques jours, Henri Parriat fut pendant plus d'un quart de siècle, une figure incontournable de l'archéologie régionale. En 1932, il est nommé professeur à Montceau, dans l'établissement où il avait été élève, l'École Primaire Supérieure (qui sera transformée plus tard en Collège nationalisé puis en Lycée polyvalent). Spécialisé dans l'enseignement des Sciences Naturelles et de la Chimie, il communique sa passion scientifique à plusieurs générations de bacheliers montcelliens et suscite de nombreuses vocations. Son premier contact avec l'archéologie remonte à 1928 : émule de son professeur d'Histoire à l'Ecole Normale, Jean Bouvet, ils publient ensemble des "Notes d'archéologie montcellienne" dans le fascicule 1 de la Physiophile.

Autodidacte doué d'une intelligence exceptionnelle et d'un savoir encyclopédique, Henri Parriat multiplie rapidement ses domaines d'investigation, en excellant et en innovant dans la plupart des champs disciplinaires scientifiques et historiques abordés (botanique, géologie, zoologie, paléontologie, biospéléologie, anthropologie, archéologie, numismatique, art et architecture des églises romanes (étude des chapiteaux sculptés et des fresques cachées de l'église de Gourdon en particulier), histoire sociale, histoire religieuse, etc...). Cette polyvalence, jamais nuisible à une compétence unanimement reconnue, constitue l'un des traits les plus marquants du personnage. Très tôt, il est considéré comme l'un des meilleurs botanistes du département et acquiert, dans le domaine de la Bryologie, une notoriété internationale en échangeant des échantillons avec les plus grands spécialistes mondiaux.

La suite est disponible sur le site www.physiophile.fr rubrique Qui sommes-nous ? / Bref historique

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