Pour cette 4e journée nous avons pu voir 3 films différents les uns des autres : "Vincent doit mourir" de Stéphane Castang, " Vers un avenir radieux" de Nani Moretti et "Hopeless" de Kim Chang Hoon.

Voici l avis des élèves

1-VINCENT DOIT MOURIR :

Si certains ont peur de regarder les autres dans les yeux par timidité, d’autres ont peur de les regarder par peur de la mort. C’est le cas de Vincent dans le film "Vincent doit mourir" réalisé par Stéphan Castang. En effet, Vincent, interprété Karim Leklou, subit du jour au lendemain des violences à son encontre, d’abord de la part de ses collègues puis dans la rue avec des inconnus. Ce film est à la fois un film de zombie, un film d’amour et un film drôle et c’est ce mélange qui le rend si intéressant.

Ce qui nous a le plus marqué, c’est le jeu des acteurs et la complicité de leurs personnages. Le film est porté par le duo de Vimala Pons et Karim Leklou qui est très très bien écrit. 

La mise en scène est très sobre et ne laisse pas transparaître une envie d’en faire trop mais au contraire de se servir de ce ressort pour servir le récit. Le réalisateur se permet tout de même quelques libertés lors de deux scènes de combat qui sont, au delà de la situation, un bijoux de majestuosité dans les divers cadrage et surtout l’impression qu’on renvoie au spectateur. 

Nous pouvons tout de même remarquer un certain manque au niveau de l’histoire dans la seconde partie du film qui apparaît comme sans réel enjeu. Mais le film parvient tout de même à nous faire rire tout en étant cinématographiquement intéressant, et c’est ce qu’on peut demander à un film. 

Matéo T

2-critique sur le film vers un avenir radieux de nanni moretti 

Dans le film, Vers un avenir radieux, Nanni Moretti, nous emmène dans la réalisation du nouveau film du personnage principal, Giovanni, interprété par le réalisateur lui-même. Giovanni réalise malgré de nombreuses incertitudes un film sur la vie d'un intellectuel communiste en 1956, année de l'invasion soviétique de la Hongrie. Pendant ce temps, son mariage est en crise. Tout au long du film nous suivrons les tourments de cette réalisation jusqu'à sa création.

Une nouvelle fois, Nanni Moretti nous offre un film recherché dans l'idée car en effet nous pouvons observer de nombreuses mises en abîme. La première mise en abîme que nous pouvons observer est celle du réalisateur (Nanni Moretti) qui prend la place de réalisateur dans le film, qui est le personnage Giovanni. La seconde est la création d'un film dans un film. Pour finir, il y a également la projection de la vie de Giovanni sur son personnage principal ainsi que sur son film. On peut aussi observer le travail de Moretti sur la colorimétrie avec une teinte plus orangée lors du tournage du film de Giovanni alors que le film en lui-même est assez clair. Nous pouvons enfin souligner la bande originale que nous qualifions d'exceptionnel qui correspond parfaitement à l'ambiance du film et au personnage de Giovanni. Nous saluons également la performance de Nanni Moretti pour le personnage de Giovanni.

Marion Anaëlle Sarah

2e critique du film de Nani Moretti

Dans sa comédie Il Sol Dell'Avvenire, Nanni Moretti prend le rôle de Giovanni, un réalisateur en plein tournage d'un film sur le Parti Communiste Italien. Nous suivons le personnage principal au cœur de ses doutes professionnels, mais également personnels puisque son mariage est en crise. Au cours de ce long-métrage, le spectateur est témoin de l'évolution de Giovanni. Esthétiquement parlant, le film est tout à fait merveilleux : la colorimétrie et l'architecture des plans lui apportent son unicité. La musique ajoute également une touche d'originalité. Bien que des thèmes politiques et sociaux soient abordés, ce film respire littéralement la bonne humeur.

Héloïse V

3e critique pour le film de Nani Moretti

« Vers un Avenir radieux » est un film de comédie dramatique italien réalisé par nanni moretti dans lequel nous suivons un cinéaste décalé nommé Giovanni qui souhaite tourner un nouveau film sur la vie d’un intellectuel communiste en italie, nous suivons son évolution autant dans la réalisation de son film ainsi que dans sa vie privée qui s’apprête à tourner au désastre…

Tout au long du film, nous alternons entre la réalisation de ce film sur les années 1950 et sa vie actuelle. 

Le personnage de Giovanni, d’apparence froide, voir difficile à vivre, est pourtant drôle et attachant par moments et s’acharne à défendre les valeurs du cinema notamment sur la violence dans les films modernes, choix qui ne font pas toujours l’unanimité. 

La musique est omniprésente tout au long du film, entre musique italienne mais également française, souhait de vouloir mettre au centre la musique que le personnage de giovanni émet lui aussi pour son nouveau film. 

L’ambiance du film peut à la fois être douce et magique parfois comme mélancolique et dramatique d’autre part. 

Ce film est rempli de métaphores et références au cinéma et fait passer tout au long du film des messages subtiles sur la vie dans sa globalité.

Lea

3- autre critique de Vincent doit mourir 

Le premier film du jeudi 25 mai a été «Vincent doit mourir» de Stéphan Casting. Il nous raconte le changement soudain de la vie de Vincent qui fait face à une épidémie de violence qui s’abat sur lui. A chaque instant il craint que la mort s’empare de lui. 

Vincent doit dorénavant se cacher de chaque nouvelle rencontre. Lors d’une sortie il va croiser le regard de Margaux qui contrairement aux autres, n’a pas cette fureur instantanée en elle lorsqu’elle voit Vincent.

Tout au long du film ,grâce à des gros plans, perçu dans son regard Stéphan Castang nous montre l’impuissance de Vincent face à la colère de l’autre individu.

L’usage de la caméra épaule nous montre l’instabilité de la vie de Vincent ainsi que de la violence si soudaine des autres envers lui.

Pour contraster la haine du film une touche d’humour est installée par le réalisateur ce qui décrédibilise celle ci. La violence est donc presque prise à la légère, comme si celle ci était acceptable par tout le monde.

Pour nous le film est une dénonciation de la violence dans la société actuelle, il montre à quel point elle peut partir très loin et avoir de grandes conséquences pour une moindre chose. Elle nous montre aussi que celle ci est parfois devenue presque une normalité. Ce film permet de nous confronter à la violence actuelle qui s’empare de plus en plus auprès des autres sans aucune raison. Nous avons apprécié voir ce film car c’est une réalisation qui permet de se poser des questions ainsi que d’ouvrir les esprits et d’imposer des limites aux agressions subit sans le moindre contexte.

Lauryne Durix

Athénaïs Marchant 

Salomé Delay

Heloise Fouet

4- critique du film Hopeless

Un adolescent japonais âgé de dix-sept ans habite sous un toit avec ses parents et sa sœur. Sous l'emprise de l'alcool, le père devient violent et s'en prend brutalement à sa famille avec une batte de baseball... Cependant, ce jeune homme doit travailler en dehors des cours afin d'être payé pour réussir ses études, mais d'autres péripéties font que ce rêve rempli d'études plonge dans un cauchemar macabre mais beau...

On y voit, durant tout le long métrage, des plans magnifiques entremêlés de moments rempli d'émotions et d'une violence qui sort petit à petit du coeur et du mental du personnage principal, révélant sa vraie nature : il ne se laisse pas abattre, ni par la société, ni par son père.

Ce film, aux plans très beaux et émouvants, est composé d'une touche légère d'humour qui nous permet de nous sentir à l'aise malgré la tension présente dans l'atmosphère de ce long-métrage... Le réalisme des dialogues, des lieux, du rythme du film et des couleurs nous offre une Coree que l'on ne connaît guère au cinéma. Une Corée violent, sanglant et terrifiant mais paisible, radieux et beau...

Ayant adoré celui-ci, Hopeless reste l'un de mes meilleurs films de cette années 2023, réalisé par Kim Chang-hoon, sortant ce mois de Mai !

(Écrit par Romain)

2e critique sur "Hopeless"

Avec Hopeless Kim Chang-Hoon nous place au milieu d'un drame coréen narrant la vie d'un jeune Homme qui cherche à fuir sa ville natale et sa condition misérable. Afin de gagner l'argent dont il a besoin il se retrouve dans une organisation criminelle qui lui fera expérimenter un tas d'aventures sanglantes. Sur l'image, ce film est plaisant à suivre mais on remarque des exagérations sur les plans de temps en temps, le récit et le suivi de l'histoire permet d'accrocher le spectateur et de le questionner en continu "Qu'est ce qui arrivera aux personnages ? Pourquoi sont-ils dans cette organisation ?..." Le climat de criminalité est très bien représenté par la musique et l'univers sombre, on ressent petit à petit la tension et l'action nous fais vibrer alors qu'au départ on pense entrer dans un film avec un rythme assez lent.

On pense de ce film qu'il respecte bien les codes coréens habituels et que même si on décèle certains défauts comme un manque de clarté dans la fin de l'histoire, il a un très bon potentiel et à ce qu'il faut pour plaire aux intéressés du cinéma coréen.

Matéo D, Héloïse V, Sharleen mp