Cannes jour 3
Pour cette troisième journée, nous avons joué les fans à attendre Scarlett Johansson et Wes Anderson, ainsi que l équipe du film Astéroïd City.
Puis nous avons vu plusieurs films, "Les colons" de Felipe Galvez, "Rapito" de Marco Belloccio, "Kubi" Kitano, "Astéroïd City" de Wes Anderson, dont voici quelques critiques.
1-« L’enlèvement » est un film dramatique historique et politique réalisé par marco bellocchio, prévu pour octobre 2023 en salle.
L’histoire se situe en 1858 dans un quartier juif d’italie, un enfant : edgardo mortara, interprété par enea sala, va être privé de sa famille de confession juive, en effet, sous ordre du pape , edgardo doit être enlevé et recevoir une éducation catholique car il aurait été baptisé étant encore bébé…
Nous allons alors suivre le combat de parents pour récupérer leur fils qui leur a été arraché ainsi que l’éducation et l’évolution de edgardo au fil des années dans la foi catholique, ses tourments et ses doutes.
L’esthétique du film est ancrée dans le 19eme et ses problématiques politiques notamment sur la religion, débats qui vont être relancés par l’affaire de la famille mortara et va bouleverser tout un régime politique installé en italie depuis des décennies .
Ce film est très émouvant autant par le jeu d’acteur du petit edgardo que par l’injustice liée à son enlèvement et son changement forcé de religion.
Léa
2-Le film "Les Colons" de Felipe Gálvez est un véritable témoignage du génocide total envers les autochtones au XXème siècle. Au cours de ce film, nous suivons le lieutenant McLennan, missionné par un propriétaire terrien, pour repousser les Indigènes de ses terres. La colorimétrie sombre et inquiétante ne fait qu'amplifier la violence du récit. La musique est un point fort de ce film. Le caractère historique du film est très intéressant, bien que la brutalité, totalement montrée, puisse être choquante. Même s'il est remarquablement captivant, ce film nous a laissé sur notre faim, peut-être à cause du manque de connaissances liés aux faits historiques et de la surcharge de scènes violentes.
Matéo D, Marius & Héloïse
3-
Kubi
Le film " kubi " de Takeshi Kitano est une adaptation de son roman qui représente un conflit entre des généraux. Une soif de pouvoir anime tous les personnages principaux, qui, de surprises en surprises nous tiennent jusqu'à la fin du film. Avec un aspect drôle et presque ridicule, le côté sanglant est atténué, malgré que certaines scènes peuvent surprendre
Malgré un humour léger comparé à la situation dans laquelle les personnages se trouvent, il ne faut pas négliger la violence des combats qui sont assez gores, ne convenant pas forcément à tout types de publique. Cependant, la mise en scène nous fait plus penser à un animé qu'un film classique de samouraï.
L'utilisation récurrente de flash back, différenciés par des couleurs plus froides, accompagne la narration pour nous permettre de comprendre le conflit entier.
L'ayant vu mais n'étant pas tellement fan des long-métrages sur les samouraïs, j'ai beaucoup apprécié ce que Kitano nous a offert au grand écran...
(Écrit par Jane et Romain.)
4-
1ere critique
Ce film, "Kennedy" est assez sombre presque aussi sombre que le cœur du personnage principal, le film a été tourné à Mumbai ce qui donne le réel aspect de la ville, ont a un thriller violent noir avec des scènes d'action légèrement molle a mon goût, passons ce point, la lenteur parfois.ce film est également très long pour ce que c'est. Les personnages sont tous des archétypes qui dépassent leur accueil alors que Kennedy manque de personnes à tuer. On remarquera que notre personnage ne peut pas décider de qui il doit être, un psychopathe ou juste un antihéros qui cherche a venger ce que la police lui a fait pour ce film j'ai trouvé qu'il a été bâclé pendant le confinement selon moi mais a quelque idées intéressantes.
Point +
- ambiance
- personnage attachant
- violent
- réaliste
Point -
- lenteur
- difficile a certains moments
- film brisé dans l'histoire
- course poursuite chiante
Yoan
2e critique
Ce film dans lequel Kennedy, un ancien policier se retrouve mêlé a un groupe de mafia indienne qui contrôle les alentours est un film d'action qui, cache également une histoire profonde et rempli d'émotions.
Kennedy est un film qui sait correspondre au goûts de chacun avec des moments forts en action et certains autres plus calme, où nous en apprenons d'avantage sur l'histoire très touchante de ce personnage froid et sans coeur à l'histoire plutôt déroutante.
Surnommé l'ange de la mort, Kennedy se lance dans une quête de la vérité suite à la mort de son fils provoqué par un de ses ennemis.
Manipulant et se faisant manipuler, se tueur à gage au sang froid va alors découvrir et faire tomber ses ennemis usant de tout stratagème au perile de sa vie. Cependant ce personnage ayant dû prétexté auparavant sa mort et abandonné sa famille, va finir par connaître un destin tragique laissant ainsi tout derrière lui.
Lucie
5-Critique Asteroid City
Wes Anderson est connu pour avoir un style de réalisation propre à lui et le film « Asteroid city » n’en fait pas exception. Asteroid City est film de comédie et drame. On y retrouve Scarlett Johansson dans le rôle de Midge Campbell et Jason Schartzman dans le rôle de Augie Steenbeck. En 1955, dans la petite ville d’Asteroid City a lieu un concours d’astronomie junior, cependant un événement imprévu viendra perturber le calme de cette ville.
Wes Anderson a su innover à travers son film : la colorimétrie pastel rappelle la palette de couleur des cartoons. Cet effet cartoonesque est amplifié avec le côté humoristique du film. Le réalisateur a su effectuer un retour dans le passé grâce à l’utilisation renouvelée d’anciens effets spéciaux.
Nous avons trouvé le film intéressant sur de nombreux axes. Dès le générique au début du film le spectateur plonge dans un autre univers grâce a la colorimetrie qui donne un effet de cartoon au film. Cet effet est accentué avec l’utilisation de techniques cinématographiques. Le réalisateur utilise le stop motion lors d’une séquence essentiel qui va changer le cours de la narration du film tout en la mélangeant avec des plans du réel. Wes anderson joue aussi beaucoup avec la mise en scène, tout d’abord avec le jeu d’acteur puis avec la mise en abime, puisqu’il créer un film dans un film en jouant avec le temps, les époques.
Nous avons terminé notre journée par la très attendue montée des marches en séance de minuit pour voir le film indien Kennedy réalisé par Anurag Kashyap, réalisateur majeur des studios Bollywood. Un moment exceptionnel rendu possible grâce à Tania du bureau accessibilité PMR du festival, et aussi Ariane, Claudia, Aurélie et Maëva de Cannes Cinéma qui nous ont permis d obtenir le sésame permettant d entrer dans le Grand Théâtre Lumière.